Exposé sur l'AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS
Le plan :
Introduction
I/ Historique
et présentation
II/ Architecture
et structure des automates
III/ Logique câblée VS programmée
IV/ Fonctionnement et dysfonctionnement
V/ Adressage
et programmation des API
VI/ Exemples et applications
I/ Historique et présentation
Les
automates programmables industriels sont apparus à la fin des années soixante, à la
demande de l'industrie automobile américaine (General Motor), qui
réclamait plus d'adaptabilité de leurs systèmes
de
commande.
Avant : utilisation de relais électromagnétiques
et de systèmes pneumatiques pour la réalisation des parties commandes = logique câblée.
Inconvénients : cher,
pas de flexibilité, pas de communication possible.
Solution : utilisation de systèmes à base de
microprocesseurs permettant une modification aisée des systèmes
automatisés = logique programmée.
L'Automate Programmable Industriel (API) est un appareil électronique programmable, adapté à l'environnement industriel, qui réalise des fonctions d'automatisme pour assurer la commande de pré actionneurs et d'actionneurs à partir d'informations logique, analogique ou numérique.
But de l’automatisation
• Augmenter
la sécurité
•
Accroître la productivité
•Augmenter
la compétitivité
• Économiser la matières première et l'énergie
• Superviser les installations et les machines
• Éliminer les tâches répétitives ou sans intérêt
• Simplifier le travail des
agents
II/ Architecture et structure des automates
II – 1.1/ Structure détaillée d’un automate
II-2/ L’Architecture
?
La structure interne d’un API se présente comme suite:
L'automate programmable reçoit les informations relatives à l'état du système et puis commande les pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa
mémoire.
Un API se compose donc
de trois grandes parties :
III/ Logique câblée VS
programmée
Logique câblée
qInconvénients:
q Volume
du contrôleur proportionnel à la complexité du problème
q Des
modifications de la commande implique des modifications de câblage
qAvantages:
q Vitesse
car fonctionnement simultané des opérateurs
Logique programmée
q Avantages:
q Banalisation du matériel: même matériel quel que soit la
fonction
logique à réaliser
q Facilité de modification de la loi de contrôle: il suffit de
modifier le
programme. Simplification de la maintenance!
q Faible liaison entre le volume matériel et la complexité du
problème
(effet simplement sur les entrées / sorties et
taille mémoire)
qInconvénients:
q Vitesse inversement proportionnelle à la complexité du
problème.
Ceci peut être une limitation pour des
processus électromécaniques
rapides.
IV/ Fonctionnement et dysfonctionnement
Fin du processus
IV-II / Câblage des entrées / sorties d'un automate
a. Alimentation de l'automate
Réseau monophasé 230V ; 50 Hz mais
d'autres alimentations sont possibles (110V etc.).
La protection magnétothermique Asservir par un circuit de commande
spécifique (contacteur
KM1).
De même, les sorties seront asservies au
circuit de commande et alimentées après validation du chien de garde.
b. Alimentation des entrées de l'automate
L'automate
est pourvu généralement d'une alimentation pour les capteurs/détecteurs
Les entrées sont connectées au OV (commun) de cette alimentation.
Les informations des capteurs/détecteurs sont traitées par les interfaces d'entrées
IV-III/ Causes de dysfonctionnements
Un
dysfonctionnement peut avoir pour origine :
• Un composant mécanique
défaillant (pré-actionneur, actionneur, détecteur,...).
• Un câblage incorrect ou défaillant (entrées,
sorties).
• Un composant électrique ou électronique défectueux (interface
d'entrée ou de sortie).
• Une erreur de programmation (affectation
d'entrées-sorties, ou d'écriture).
• Un système non initialisé (étape,
conditions initiales...).
V/ Adressage et programmation
A /Généralités
5 zones pour les objets langage :
- zone mémoire (%M)
- zone des entrées (%I)
- zone des sorties (%Q)
- zone des constantes (%K)
- zone système (%S)
- objet bit (X)
- objet mot simple longueur (W)
- octet (B) (format utilisé pour les opérations sur chaîne de caractères)
- double mot (D)
- Mots Flottants (F)
B/ Objets booléens : bits
C/ Exemples bits système: « %Si »
- Objets d'entrées / sorties
- Exemples :
%I1.5........%Q4.5.......(pour les objets de
format booléen , le X peut être omis )
%QW6.3.......%I4.MOD.ERR.........%I4.2.ERR.......( ERR indique un défaut )
- Syntaxe - Adressage topologique
%
I x.v
/ % Q x.v x=emplacement:
0 à 10
% I W x.v / % Q W x.v v= voie : 0 à 31 ou MOD
module
- Un module 64 E/S est vu comme deux modules 1/2 format
% I
x . i (i=0 à 31) x
impair
et % Q (x+1) . i (i=0 à 31)
- Exemples
% I 1.5 : Bit d'entrée 5, module 1
% Q3.4 : Bit de sortie 4, module 3
% IW5.0 : Mot d'entrée voie 0, module 5
% I1.5.ERR :
information défaut module 1, voie 5
% I1.MOD.ERR :
information défaut module 1
E/ Adressage d’objets d’E/S (TSX Micro)
Il existe 4 langages de programmation des automates qui sont
normalisés au plan
mondial par la norme CEI
61131-3.
Chaque automate se programmant via une console de programmation
propriétaire ou par un ordinateur équipé du logiciel constructeur spécifique.
1/ Liste d'instructions
(IL : Instruction List) : Langage textuel de même nature que l'assembleur
(programmation des microcontrôleurs).
Très peu utilisé par les
automaticiens.
2/ Langage littéral structuré (ST : Structured Text) :
Langage informatique de
même nature que le Pascal, il utilise les fonctions comme if ... then ... else
... (si ... alors ... sinon ...)
Peu
utilisé par les automaticiens.
3/ Langage à contacts (LD : Ladder diagram) :
Langage graphique développé pour les
électriciens. Il utilise les symboles tels que : contacts, relais et blocs
fonctionnels et s'organise
en réseaux (labels). C'est le plus utilisé
4/ Blocs Fonctionnels (FBD : Function Bloc Diagram) :
Langage graphique ou des fonctions sont représentées
par des rectangles avec
les entrées à gauche et les sorties à droites. Les blocs sont
programmés (bibliothèque) ou programmables. Utilisé par les automaticiens.
5/ Programmation à l'aide du GRAFCET
(SFC : Sequential Function Chart)
Le GRAFCET est utilisé
par certains constructeurs d'automate (Schneider, Siemens ) pour la
programmation. Parfois associé à un langage de programmation, il permet une programmation aisée des systèmes séquentiels
tout en facilitant la mise au
point des programmes ainsi que
le dépannage des systèmes.
VI/ Exemples et applications
PLC: Les grandes marques
APPLICATIONS
Le microprocesseur
Le microprocesseur réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de temporisation,
de comptage, de calcul... à partir d'un programme contenu dans sa mémoire.
Il
est connecté aux autres
éléments (mémoire et interface E/S) par des
liaisons parallèles appelées ' BUS ' qui véhiculent les informations sous forme binaire..