La lubrification - Usinage
La lubrification
La lubrification
est le procédé ou la technique utilisé pour réduire le frottement et
l'usure d'une ou des deux surfaces à proximité et se déplaçant l'une par
rapport à l'autre en interposant entre elles une substance appelée
lubrifiant. Il existe divers types de lubrifiant, qui comprennent des
huiles, des émulsions huile-eau, des pâtes, des gels, des aérosols
(brouillards) et de l'air ou d'autres gaz. Ils peuvent être fabriqués à
partir de distillats de pétrole, de graisses animales, d'huiles
végétales, d'eau et d'air, ou d'autres matières premières. Selon le
contexte et le type de fluide de coupe considéré, il peut être appelé
fluide de coupe, huile de coupe, agent de coupe, agent de
refroidissement ou lubrifiant.
L'action
d'un fluide de coupe assure des fonctions multiples, notamment :
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¬ refroidir
l'outil et la pièce usinée,
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¬ réduire le
frottement de l'outil sur la pièce,
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¬ diminuer les
frottements des copeaux sur la face de coupe,
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¬ évacuer les
copeaux hors de la zone de coupe,
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¬ améliorer
l'état de surface en évitant les micro-
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¬ réduire les
efforts de coupe,
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soudures
de particules de métal (arête rapportée),
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¬
augmenter la durée de coupe d'un outil.
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MATÉRIAU
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LUBRIFIANT
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TECHNIQUE D'ARROSAGE
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Aciers
R < 70 daN~mm2
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Huile soluble - Huile minérale EP
(Extrême Pression)
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L'arrivée du lubrifiant doit être
abondante et continue afin d'éviter les chocs thermiques.
Ceci est particulièrement important
pour les carbures métalliques où l'arrosage doit être commencé avant le début
de l'usinage.
Il est recommandé d'utiliser au moins
deux jets de lubrifiant.
S'il n'y a qu'un jet, le disposer à
l’endroit où se produit la coupe de la matière.
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Aciers
R > 70 daN/mm2
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Huile soluble - Huile min. EP -
Liquide synthétique
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Aciers
inoxydables
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Huile minérale EP - Huile soluble EP
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Aciers
à outils
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Huile minérale EP
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Bronzes,
laitons, fontes
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Usinage à sec - Huile soluble
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Alliages
d'aluminium
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Huile soluble - Liquide synthétique
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Alliages
de cuivre
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Huile soluble - Liquide. synthétique –
Huile compoundée
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Titane
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Huile soluble
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Matières
plastiques
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Huile soluble (2 %)
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TYPES DE LUBRIFIANTS
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Catégorie
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Composition
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Aspect
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Applications
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Produits
solubles
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Huiles solubles
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Blanc
laiteux semi-transparent à opaque suivant le pourcentage d'huile
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Liquide de coupe pratiquement
universel pour les travaux usuels sur tout matériau.
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Eau, huile minérale (5 à 10 %) émulgateur.
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Huiles solubles EP.
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Travaux sur matériaux d'usinage
difficile (aciers durs, aciers
inoxydables, etc.).
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Huile soluble avec additifs.
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Liquides semi synthétiques
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Semi-transparent
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Travaux d'usinage et de rectification
courants sur métaux.
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Eau, huile minérale et additifs
divers.
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Liquides synthétiques
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Transparent
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Travaux d'usinage et de rectification relativement
difficiles
sur métaux ferreux et non terreux
usuels.
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Eau, produits de synthèse et additifs
divers.
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Huiles
entières
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Huiles minérales
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Semi-transparent
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Ce lubrifiant évite le grippage des
glissières non protégées des
machines-outils. Aciers et alliages
légers.
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Obtenues par raffinage du pétrole.
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Huiles « compoundées » (mélangées)
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Tournage et rabotage des métaux
ferreux. À éviter en
fraisage an opposition.
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Contient des corps gras (huile de
lard)
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Huiles minérales EP
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Travaux d'usinage relativement
difficiles, brochage, taillage
d'engrenages, filetage, fraisage en
avalant, usinage d'aciers
à outils et d'aciers inoxydables
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Huile minérale avec additif
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Dégradation, remplacement
Le vieux lubrifiant utilisé doit être éliminé lorsqu'il est fétide ou chimiquement dégradé et a perdu son utilité.
Comme pour l'huile de moteur usée ou d'autres déchets, son impact sur
l'environnement devrait être atténué. La législation et la
réglementation précisent comment cette atténuation devrait être
réalisée. L'élimination des fluides de coupe modernes implique des
techniques telles que l'ultrafiltration à l'aide de membranes polymères
ou céramiques qui concentrent la phase huileuse en suspension et
émulsionnée.
Problèmes de sécurité
Les fluides de coupe présentent certains mécanismes pour causer des maladies ou des blessures chez les opérateurs.
Ces mécanismes sont basés sur le contact externe (peau) ou interne
impliqué dans le travail d'usinage, y compris toucher les pièces et
l'outillage; Étant éclaboussé ou éclaboussé par le fluide; Ou d'avoir la
brume s'installer sur la peau ou entrer dans la bouche et le nez dans
le cours normal de la respiration.
Les mécanismes comprennent la toxicité chimique ou la capacité d'irritation physique de:
- Le fluide lui-même
- Les particules métalliques (provenant de la coupe précédente) qui sont portées dans le fluide
- Les populations bactériennes ou fongiques qui ont naturellement tendance à croître dans le liquide au fil du temps
- Les biocides ajoutés pour inhiber ces formes de vie
- Les inhibiteurs de corrosion qui sont ajoutés pour protéger la machine et l'outillage
- Les huiles tramp qui résultent de la façon dont les huiles (les lubrifiants pour les glissières) se retrouvent inévitablement dans le liquide de refroidissement
La toxicité ou la capacité d'irritation n'est habituellement pas élevée, mais elle est parfois suffisante pour causer des problèmes à la peau ou aux tissus des voies respiratoires ou des voies digestives (par exemple, la bouche, le larynx, l'œsophage, la trachée ou les poumons).
- Le fluide lui-même
- Les particules métalliques (provenant de la coupe précédente) qui sont portées dans le fluide
- Les populations bactériennes ou fongiques qui ont naturellement tendance à croître dans le liquide au fil du temps
- Les biocides ajoutés pour inhiber ces formes de vie
- Les inhibiteurs de corrosion qui sont ajoutés pour protéger la machine et l'outillage
- Les huiles tramp qui résultent de la façon dont les huiles (les lubrifiants pour les glissières) se retrouvent inévitablement dans le liquide de refroidissement
La toxicité ou la capacité d'irritation n'est habituellement pas élevée, mais elle est parfois suffisante pour causer des problèmes à la peau ou aux tissus des voies respiratoires ou des voies digestives (par exemple, la bouche, le larynx, l'œsophage, la trachée ou les poumons).
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